Mais plus de plaisir, plus d’argent, plus de confort, des voitures, des loisirs, au bout
d’un certain temps comme tout cela apparaît un objectif insuffisant ! Vite vient la
satiété. Et puis l’ennui, et puis le dégoût. Et, chez les meilleurs, une sorte de
désespoir. A ce moment-là, comme il est naturel quand on ne se sent pas heureux,
on cherche un coupable, on le cherche dans l’entourage, c’est-à-dire la société et
c’est ainsi qu’on en vient à accuser la société de consommation.
Certes, la société de consommation a ses défauts. Mais je voudrais, bien que ce soit
un peu en marge de mon propos, vous dire, jeunes gens et jeunes filles, de faire
attention lorsque vous critiquez la société de consommation. La société de
consommation n’a pas le même sens pour tous. Pour l’ouvrier ou le paysan, lorsqu’il
s’agit de gagner,
par son travail, un peu plus d’argent afin d’acheter une machine à
laver, cela signifie moins de peine pour sa femme et ce n’est pas rien. La société de
consommation, pour ceux-là, c’est l’élévation du niveau de vie. Il n’en est pas moins
vrai que la poursuite du confort ne pas suffire et n’emplit pas les âmes.
Discours à la jeunesse, Strasbourg, 12 avril 1969.

Mais plus de plaisir, plus d’argent, plus de confort, des voitures, des loisirs, au bout
d’un certain temps comme tout cela apparaît un objectif insuffisant ! Vite vient la
satiété. Et puis l’ennui, et puis le dégoût. Et, chez l es meilleurs, une sorte de
désespoir. A ce moment-là, comme il est naturel quand on ne se sent pas heureux,
on cherche un coupable, on le cherche dans l’entourage, c’est-à-dire la société et
c’est ainsi qu’on en vient à accuser la société de consommation.
Certes, la société de consommation a ses défauts. Mais je voudrais, bien que ce soit
un peu en marge de mon propos, vous dire, jeunes gens et jeunes filles, de faire
attention lorsque vous critiquez la société de consommation. La société de
consommation n’a pas le même sens pour tous. Pour l’ouvrier ou le paysan, lorsqu’il
s’agit de gagner,
par son travail, un peu plus d’argent afin d’acheter une machine à
laver, cela signifie moins de peine pour sa femme et ce n’est pas rien. La société de
consommation, pour ceux-là, c’est l’élévation du niveau de vie. Il n’en est pas moins
vrai que la poursuite du confort ne pas suffire et n’emplit pas les âmes.
Discours à la jeunesse, Strasbourg, 12 avril 1969.

Mais plus de plaisir, plus d’argent, plus de confort, des voitures, des loisirs, au bout
d’un certain temps comme tout cela apparaît un objectif insuffisant ! Vite vient la
satiété. Et puis l’ennui, et puis le dégoût. Et, chez les meilleurs, une sorte de
désespoir. A ce moment-là, comme il est naturel quand on ne se sent pas heureux,
on cherche un coupable, on le cherche dans l’entourage, c’est-à-dire la société et
c’est ainsi qu’on en vient à accuser la société de consommation.
Certes, la société de consommation a ses défauts. Mais je voudrais, bien que ce soit
un peu en marge de mon propos, vous dire, jeunes gens et jeunes filles, de faire
attention lorsque vous critiquez la société de consommation. La société de
consommation n’a pas le même sens pour tous. Pour l’ouvrier ou le paysan, lorsqu’il
s’agit de gagner,
par son travail, un peu plus d’argent afin d’acheter une machine à
laver, cela signifie moins de peine pour sa femme et ce n’est pas rien. La société de
consommation, pour ceux-là, c’est l’élévation du niveau de vie. Il n’en est pas moins
vrai que la poursuite du confort ne pas suffire et n’emplit pas les âmes.
Discours à la jeunesse, Strasbourg, 12 avril 1969.